Certaines de mes expérimentations abordent les limites de la fracture entre l'homme et l'animal. a travers ce questionnement, c'est une quête , une recherche identitaire qui se détache. Vivre avec le sentiment que "ce qu'on est" n'est que " ce à quoi on ressemble", c'est occulter l'autre en soi, c'est occulter la Bête.
Mais parfois, caché derrière le masque ou derrière l'animal lui-même, l'homme parvient à s'évader de sa nature et condition humaine. Il s'identifie à la bête, en absorbe ses caractéristiques, ses capacités et acquiert ses vertus.
L'animal, parfois perçu comme le substitue de la peluche, parfois comme une arme, permet une certaine incarnation. Il devient un double négatifsymbolisant les pulsions refoulées et les mouvements de l'inconscient, un support à l'expression des angoisses liées au corps et aux préoccupations liées aux enjeux de l'identité. |