La pièce est composée de 4 jeux d’empreintes « animales », dont les proportions ont été retravaillées (loup, sanglier et cerf). Seule une seule est à la bonne échelle et interroge pourtant le plus le spectateur : quel est ce drôle d’animal ?
Cette dernière est conçue comme une version archaïque du jeu « memory » où le joueur doit retrouver des couples de cartes identiques en les retournant et en mémorisant leurs places. Le joueur est placé dans la peau d’un archéologue fouillant et déterrant des vestiges du passé, explorant des pistes et manipulant les plaques avec les outils à dispositions : pinceau et gants blancs, simples artifices et simulacres des la sacralisation et l’institutionnalisation de l’art. |